Chapitre 5 – Scratch or Break?

Dj Kool Herc. Grand Master Flash. Afrika Bambaataa. Normalement, ‘doit y avoir une connexion d’tes neurones, là. Non ? Aie aie aie :/

J’rigole, t’es pas foutu, j’suis là maggle !

J’pourrais commencer avec DMC, Tony Price et Radio Luxembourg si vraiment c’était l’histoire du #DJing en elle-même qui nous intéressait. Sauf que, ici, c’est hip-hop, hip-hop, hip-hop, donc on va parler hip-hop seulement 😀

Sooooo, les 3 génies là haut, là, ils ont pas mal de trucs en commun en fait : Bronx. Peace & Unity. Et surtout, oui, surtout, le talent de DJ – on va pas dire Disc Jockey parce que ça fait tellement ambianceur de soirées beaufs que j’refuse. Puis, ils ont chacun leur style : DJ Kool Herc c’est surement le plus ancien dans l’game vu que le gars il a fait sa première #hiphopparty en 1973. Grand Master Flash doit être le plus familier parce que j’t’en parle dans l’un de mes premiers articles. Quant à Afrika Bambaataa, autre pilier du hip-hop, c’est pour moi, le plus électro de tous. Je m’explique.

DJ Kool Herc, on va dire que c‘est lui qui invente ce qu’on appelle le break dans le jargon des DJ – zaama je m’y connais tahu. Et si je te dis break dance, ça doit faire tilt dans ta tête (jamais compris ce que “tilt” voulait vraiment dire en vrai). Ça consiste à isoler des sons d’une musique pour mixer avec un autre son… T’as compris hein. Mini PS : ce qu’on lui doit aussi c’est sa discrétion, le mec il était pas attiré par le showbizz, un vrai !

Puis Afrikaa Bambaataa et Grand Master Flash poursuivent ce que tonton Hercule a créé mais ne s’arrêtent pas là.

Grand Master Flash sera l’inventeur (ou son élève Theodore Livingston, ou encore Grand Mixer DST, on sait pas) du scratch. Un autre gros mot mais j’en suis sûre que tu sais c’que c’est. Prends un CD qui tourne, appuie dessus en mode va et vient… bravo tu sais scratcher ! Je rigoooole, on sait tous que c’est une création de dingue sur le moment et qu’ça existe encore et que y a même des compet’ de scratch. God Bless Grand Master Flash (ou son élève, ou Grand Mixer DST #LOL).

Et enfin Afrika Bambaataa. Tout le monde le connaît comme le père de la Zulu Nation, mouvement hip-hop, du Bronx, pour la Paix, toujours, et principalement de confession musulmane – on en reparlera. Mais en vrai, Afrika Bambataa c’est l’un des plus grands DJs. Pas parce qu’il fait partie des premiers. Mais parce qu’il était avant-gardiste le mec ! Regarde ses tenues sur scène (Mylène Farmer n’a rien inventé), écoute ses sons ! Si je peux me permettre, de là d’où je viens avec ma petite connaissance musicale, je pense, JE pense, que c’est le plus punk et plus rock des DJs hip-hop qu’on ait jamais connu. Rien que pour ça il mérite le respect. Et puis il faisait bien danser aussi, regarde:

Je veux insister sur un truc : ces 3 personnes voulaient amuser la foule, faire danser les gens avant tout. Peace & Unity dans les rues du Bronx. Et si tu m’crois pas, j’te conseille de regarder The Get Down. Une bonne série fiction sur le Hip-Hop dont le rappeur n’est autre que l’un des plus grands, encore, Nas <3.

Autre chose à noter, c’est que les DJs à l’époque ils avaient une place de dingue. C’était les rois de la fête, ceux qui donnent le ton puis les autres suivaient, avec des pas de danse ou des rimes. Bref, c’était eux les chefs de bande. Même que les rappeurs/chanteurs “shout out” le nom du DJ derrière tout au long de leurs chansons comme : “shout out to DJ Nanaaaaa” – merci merci merci, I’m blushing xD

Ils sont toujours les chefs de bande tu m’diras hein vu que sans son, il se passe pas grand chose. Mais le DJ il a connu l’ombre aussi. Avant de débattre, parlons de l’arrivée de la discipline en France.

PS : en haut, photo de Grand Master Flash par Janette Beckman, NYC.

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